Un groupe d'adolescents fait une farce qui tourne mal et provoque la mort de l'un d'entre eux dans une fête foraine. Ils décident de garder ce drame secret. Un
an plus tard, le groupe est traqué par un mystérieux pêcheur qui semble décidé à leur faire payer leur acte de l'année passée.
Réalisation : Sylvain White
Scénario : Michael D. Weiss
Photographie : Stephen M. Katz
Musique : Justin Burnett
Durée : 92 minutes
Production : Neal H. Moritz, Erik Feig
Date de sortie : 2006
Genre : Slasher terne
Genre : Slasher terne
Brooke Nevin : Amber Williams, David Paetkau : Colby Patterson, Torrey DeVitto : Zoe Warner, Ben Easter : Lance Jones, Seth Packard : Roger Pack, Michael Flynn : le shérif Paul Davis
JENNIFER LOVE HEWITT n'est plus. L'actrice, qui fut un temps pressentie pour
reprendre le rôle de la psychotique JULIE JAMES, a finalement préféré jeter l'éponge après moult tergiversations avec la production. Rappelons qu'il avait même été envisagé
qu'elle se glisse dans la peau d'un jeune shérif avant que l'idée ne soit définitivement balancée aux oubliettes. Une étoile sur sa poitrine délicieusement galbée : voilà qui aurait eu de la
gueule !
Comme le seul comédien survivant des deux premiers SOUVIENS-TOI l'ÉTÉ DERNIER (FREDDIE PRINZE JR) a lui aussi déclaré forfait, on se retrouve donc avec un casting 100% renouvelé.
C'est bien l'une des rares surprises que nous offre SOUVIENS-TOI l'ÉTÉ DERNIER 3, le long-métrage étant plus proche du copier-coller que de la suite ou du reboot.
On retrouve ainsi pêle-mêle tous les ingrédients qui avaient fait le succès du film de JIM GILLEPSIE : la date clé du 4 juillet, des ados hantés par un secret impossible à garder, un climat de paranoïa qui va crescendo à mesure que les cadavres s'accumulent, des personnages qui tentent d'échapper à leur ville d'origine, mais qui y reviennent encore plus vite qu'un boomerang, un bellâtre prédisposé à la castagne, des lettres et des SMS (les téléphones portables n'étaient pas encore très répandus en 1997) annonçant le désormais mythique "je sais ce que tu as fait l'été dernier", et parfois des dialogues identiques, à l'image de cette scène où l'héroïne en chef, AMBER (la mignonne mais peu charismatique BROOKE NEVIN) avoue tendrement à sa copine chanteuse qu'elle lui a manquée. Dans une voiture pour bien enfoncer le clou du plagiat... pardon, de l'hommage. Sans oublier l'indispensable marin pêcheur, toujours en embuscade.
En clair, on ne peut pas dire que le scénariste MICHAEL D. WEISS a mis les bouchées doubles niveau originalité.
Si le fond ne bouscule pas nos habitudes, la forme, elle, a subi un sérieux ravalement de façade. Hélas pas pour le meilleur. Les plans chiadés en cinémascope et la photographie maritime pimpante ont laissé leur place à un rendu numérique assez cradingue et à des mouvements de caméra frénétiques censés créer un sentiment de malaise au moment où le gore éclabousse (gentiment) l'écran. Peine perdue, annoncée à grand renfort de tambours et de hurlements, la tension n'en apparaît que plus superficielle. Et on se fiche éperdument de savoir qui va mourir et pourquoi il va mourir. Soit l'antithèse du premier épisode, qui avait réussi à donner une certaine épaisseur à ses jeunes héros.
On l'aura compris, Souviens-toi l'été dernier 3 n'a rien d'un cador. Il est même très en deçà de l'opus 2, opus 2 qui était déjà à la traîne par rapport à l'original, mais qui, en comparaison du dernier rejeton, avait le mérite d'être fun.
Souffrant d'un manque de moyens évidents (contrairement à ses deux grands frères, il est sorti directement en vidéo) et d'une interprétation sans éclat, le film de SYLVAIN WHITE ne peut empêcher le ridicule de rejaillir dans la dernière partie, sommet de burlesque involontaire qui laisse le spectateur déconfit. Une fin ignoble dont il ne se relèvera pas.
"Pourquoi, mais pourquoi ?" seront les ultimes mots qu'il prononcera à voix basse.
Depuis, on attend toujours le retour de l'homme au crochet. Vu les qualités du petit dernier, on comprend aisément pourquoi les studios préfèrent prendre leur temps !
Comme le seul comédien survivant des deux premiers SOUVIENS-TOI l'ÉTÉ DERNIER (FREDDIE PRINZE JR) a lui aussi déclaré forfait, on se retrouve donc avec un casting 100% renouvelé.
C'est bien l'une des rares surprises que nous offre SOUVIENS-TOI l'ÉTÉ DERNIER 3, le long-métrage étant plus proche du copier-coller que de la suite ou du reboot.
On retrouve ainsi pêle-mêle tous les ingrédients qui avaient fait le succès du film de JIM GILLEPSIE : la date clé du 4 juillet, des ados hantés par un secret impossible à garder, un climat de paranoïa qui va crescendo à mesure que les cadavres s'accumulent, des personnages qui tentent d'échapper à leur ville d'origine, mais qui y reviennent encore plus vite qu'un boomerang, un bellâtre prédisposé à la castagne, des lettres et des SMS (les téléphones portables n'étaient pas encore très répandus en 1997) annonçant le désormais mythique "je sais ce que tu as fait l'été dernier", et parfois des dialogues identiques, à l'image de cette scène où l'héroïne en chef, AMBER (la mignonne mais peu charismatique BROOKE NEVIN) avoue tendrement à sa copine chanteuse qu'elle lui a manquée. Dans une voiture pour bien enfoncer le clou du plagiat... pardon, de l'hommage. Sans oublier l'indispensable marin pêcheur, toujours en embuscade.
En clair, on ne peut pas dire que le scénariste MICHAEL D. WEISS a mis les bouchées doubles niveau originalité.
Si le fond ne bouscule pas nos habitudes, la forme, elle, a subi un sérieux ravalement de façade. Hélas pas pour le meilleur. Les plans chiadés en cinémascope et la photographie maritime pimpante ont laissé leur place à un rendu numérique assez cradingue et à des mouvements de caméra frénétiques censés créer un sentiment de malaise au moment où le gore éclabousse (gentiment) l'écran. Peine perdue, annoncée à grand renfort de tambours et de hurlements, la tension n'en apparaît que plus superficielle. Et on se fiche éperdument de savoir qui va mourir et pourquoi il va mourir. Soit l'antithèse du premier épisode, qui avait réussi à donner une certaine épaisseur à ses jeunes héros.
On l'aura compris, Souviens-toi l'été dernier 3 n'a rien d'un cador. Il est même très en deçà de l'opus 2, opus 2 qui était déjà à la traîne par rapport à l'original, mais qui, en comparaison du dernier rejeton, avait le mérite d'être fun.
Souffrant d'un manque de moyens évidents (contrairement à ses deux grands frères, il est sorti directement en vidéo) et d'une interprétation sans éclat, le film de SYLVAIN WHITE ne peut empêcher le ridicule de rejaillir dans la dernière partie, sommet de burlesque involontaire qui laisse le spectateur déconfit. Une fin ignoble dont il ne se relèvera pas.
"Pourquoi, mais pourquoi ?" seront les ultimes mots qu'il prononcera à voix basse.
Depuis, on attend toujours le retour de l'homme au crochet. Vu les qualités du petit dernier, on comprend aisément pourquoi les studios préfèrent prendre leur temps !
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