FREDDY 6 : L'ULTIME CAUCHEMAR

Après avoir tué tous les enfants de sa ville natale, Freddy cherche à aller dans un nouveau territoire pour y dénicher de nouvelles proies...

 

 

Réalisation : Rachel Talalay

Scénario : Michael De Luca

Photographie : Declan Quinn

Musique : Brian May

Durée : 105 minutes

Production : Robert Shaye, Aron Warner, Michael N. Knue et Michael De Luca

Date de sortie : 1991

Genre : Nanar

 

 

Robert Englund : Freddy Krueger, Lisa Zane : Maggie Burroughs, Shon Greenblatt : John Doe, Lezlie Deane : Tracy, Ricky Dean Logan : Carlos, Breckin Meyer : Spencer, Yaphet Kotto : Doc

 

FREDDY est l'un des boogeymans les moins orthodoxes des années 80. Plus spirituel qu'un JASON (en même temps, cela n'a rien d'un exploit), plus cocasse qu'un MICHAEL MYERS, il a introduit une bonne dose d'humour dans le cinéma d'horreur. Malheureusement, les longs-métrages consacrés au tueur d'enfants n'ont que très rarement tenu leur promesse, exception faite du classique de WES CRAVEN.

FREDDY 6 : L'ULTIME CAUCHEMAR ne déroge pas à la règle. Pire : il plonge la série dans les abîmes de l'indigence, un peu comme si la production avait voulu se débarrasser de sa poule aux œufs d'or de la manière la plus vile possible. Autant de fautes de goût dans un seul et unique film relève donc du suicide commercial organisé.

Enrobé dans une facture technique épouvantablement datée (les FX ont pris un sacré coup de vieux), le long-métrage amoncelle les séquences les plus dérisoires jamais vues dans la série, piétinant le peu qu'il restait du charisme de Freddy Krueger.

Voir le monstre martyriser un adolescent-pixels via son nouveau joujou (une console de jeux vidéos) est un fantasme qui aurait mieux fait de demeurer sagement dans la tête du scénariste MICHAEL DE LUCA, tâcheron dont le goût prononcé pour les enfantillages n'a d'égale que l'absence complète de fantaisie. Et ce n'est pas la pseudo-incursion dans le passé du croquemitaine (notre homme a été brutalisé par un père alcoolique dans sa jeunesse ; dans la seconde partie de sa vie terrestre, il a été marié, puis a donné naissance à un enfant) qui va apporter de la nourriture spirituelle à une mécanique qui ne tourne plus vraiment rond.

À vrai dire, la saga a tellement abusé de notre clémence qu'on se moque désormais complètement des fripouilleries de Freddy et des traumas de ses nouvelles victimes, tous deux condamnés à faire de la figuration faute d'enjeux dramatiques un minimum renouvelés - le concept des dream warriors est usé jusqu'à la corde, il serait temps de passer à autre chose. 

Le boucher d'Elm Street aurait donc mieux fait de rester avec ses démons du rêve plutôt que de venir sonder nos cerveaux une dernière fois.

 

☆☆☆☆☆

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Commentaires: 1
  • #1

    MDF (mardi, 05 janvier 2016 02:25)

    Là encore le scénario grouille de bonnes idées plus ou moins bien mises en scènes. Le scénario est meilleur que le cinquième. C'est le dernier Freddy et on nous explique tout sur les rêves et comment détruire Freddy une bonne fois pour toute. Les cauchemars sont excellent, surtout celui avec le jeu vidéo et l'ambiance est comme à l'accoutumée, << bizarre >> ! Le scénario est bon,et quand je dit qu'on nous dit tout, je ne ment pas ! On en apprend sur la famille de Freddy, son enfance, son environnement et pourquoi il devient fou et psychopathe. Évidement le casting n'est pas exceptionnel mais on notera la présence de Johnny Depp ! L'héroïne Lisa Zane (Femme fatale, Urgences saison 1) se débrouille plutôt bien et je dirait même qu'elle assure et je rappel que sa n'engage que moi ! Freddy est fidèle à lui même Les effets spéciaux sont bons, bien qu'on a l'impression qu'il soient réalisé par l'équipê d'un Tex Avery, - si vous voyez ce que je veux dire - mais c'est passable !